Maxence Pineau
participant
Rachis
Œuvre collective de Élise André Maxence Pineau Maely Massereau

Rachis, 2014
Notre envie première était de ne pas choisir de genre à proprement parler. Notre société d’aujourd’hui se trouve être très hétéroclite et nous nous sommes refusés à imager le genre de la colonne selon des stéréotypes prédéfinis. De ce fait, nous avons choisi de traiter la question du «non-genre» et de travailler sur la colonne vertébrale, qui dénuée de son bassin, se distingue par sa neutralité. Une des principales fonctions de la colonne vertébrale chez l’être humain est de nous maintenir debout. Ce rapport à la verticalité dans notre travail se manifeste ainsi par la disparition des genres sexués, traduisant notre désir d’universaliser le genre humain. Le mouvement de torsion et d’ondulation donne l’impression que l’équilibre pourrait se rompre d’un moment à l’autre, et la colonne chuter sur le visiteur.