L'École supérieure des Beaux‑Arts
Tours Angers Le Mans

ESBA Talm, Le Mans, 2015
La réunion des trois Écoles supérieures des Beaux-Arts Tours Angers Le Mans (ESBA Talm) a été créée sous l’impulsion de la réforme de l’enseignement supérieure en 2010.
Installé sur deux régions et trois départements, cet établissement multisites de 600 étudiants, 105 enseignants et 60 personnels administratifs et techniques, se développe suivant trois inflexions: la formation initiale et la recherche, le développement international, l’insertion professionnelle.
L’ESBA Talm est associé aux Communautés d’Universités et d’Établissements (COMue) de l’Unam (Université de Nantes Angers Le Mans) et celle de la région Centre – (COMue Léonard de Vinci).

atelier Céramique, 2015
Les formations initiales
L’offre de formation de l’ESBA Talm couvre les champs de l’art et du design. Les cursus sont divisés en deux cycles: un cycle court de trois années avec délivrance du DNA, et un cycle long en cinq ans avec délivrance du DNSEP valant grade master. L’ensemble des cycles longs sont adossés à des programmes de recherche dont il est possible de consulter les axes et leurs développements sur le site web de l’établissement. lemans.esba-talm.fr
Les cours amateurs
Des cours amateurs engagent nos établissements avec des effectifs cumulés pour les trois sites d’environ 1000 inscrits. Dessin, modèle vivant, peinture, infographie, modelage sont les enseignements diffusés en post- et péri‑scolaire.
Les développements d’un troisième cycle et ses formats
Des post-diplômes seront mis en œuvre à partir de l’année 2016. Une sixième année professionalisante existe depuis 2012 pour un effectif de diplômés réduit. Elle offre aux étudiants un dispositif d’accompagnement pour la pré-incubation de projets entrepreneuriaux. Un doctorat, avec co-direction de thèse, sera installé en 2018 en Design sonore et Sound studies, avec l’Université du Maine au Mans.
L’international
47 conventions bilatérales de coopération internationale permettent aux étudiants de s’installer dans le cadre d’Erasmus et celui de la mobilité à l’international. Une double-diplomation en art au grade master avec l’Université du Québec au Canada existe depuis 2014–2015.
La formation professionnelle et continue
L’identification des champs applicatifs et professionnels articulés à nos formations a permis le développement d’un dispositif de formation professionnelle et continue qui ouvrira à la rentrée 2015–2016. Son catalogue est constitué d’enseignements liés aux outils numériques, traitement de l’image numérique, traitement surfacique et volumique, initiation à la robotique en design industriel, design sonore, et à la conservation restauration des œuvres sculptées.
La mission de diffusion des pratiques créatrices contemporaines
La diffusion, par les expositions des pratiques créatrices contemporaines, fait de nos établissements des opérateurs culturels de la cité. L’expertise que nous détenons et que nous pouvons apporter aux villes installe une relation d’acteurs incontournables avec les décideurs au sein de chaque collectivité.
Parallèlement une politique éditoriale est développée en lien avec les programmes de recherches, les workshops et les AERC. Par ailleurs projections filmiques et sonores, conférences, séminaires sont organisés régulièrement.
Le multisite
Les trois sites offrent des complémentarités en termes d’objectifs de formation. Ils engagent la mobilité estudiantine et enseignante dans une dynamique du mouvement intersites en intégrant, la mutualisation des moyens et des compétences comme valeurs ajoutées au service de l’étudiant.
Workshops communs, expositions, séminaires, voyages d’étude, éditions, soirées festives, constituent à ce jour les différents formats qui unissent les étudiants et enseignants au sein du multisite.
T comme Tours
L’option art, colonne vertébrale de cet établissement, détient une spécificité attachée au site de Tours en termes de mention: Conservation restauration des œuvres sculptées (CROS). Rattachée à l’option art, elle est une des deux formations en France, dans le réseau des écoles d’art, pour la restauration des œuvres d’art. Le site de Tours entend donner à la sculpture une position particulière qui déterminera une coloration à l’option art dans son entièreté. Une Biennale de la sculpture est engagée pour 2018, elle valorisera l’école et sa spécificité sur le plan national et international.
A comme Angers
Le site d’Angers offre une nouvelle option art généraliste adaptée aux exigences de la réforme de l’enseignement supérieur. Une option design d’espace agréée par le Conseil français des architectes d’intérieurs caractérise un des axes de l’option en même temps qu’émerge une problématique attachée à la question du design, dans son objet propre, en termes de prospective. Par ailleurs se développe un nouveau diplôme de premier cycle (DNA) fusionnant la question de l’art et celle du textile. Le contexte historique et industriel régional étant un facteur de détermination fort pour ce projet.
LM comme Le Mans
L’option art de l’école du Mans est marquée par des enseignements spécifiques liés à la rupture d’échelle et au rapport art/espace public en même temps qu’elle engage des pratiques interdisciplinaires avec les écoles d’ingénieurs du bassin manceau. Dotée d’équipements exceptionnels en céramique, en projection vidéo et en production numérique, la pratique de la terre vient s’ajuster de façon contrastée et complémentaire aux pratiques convoquant les nouvelles technologies.
L’option design est divisée en deux mentions: Espace de la cité et Design sonore. Représentation des territoires et design industriel assisté par ordinateur pour la première mention forme une double approche pour le design d’espace, lequel est fortement adossé aux sciences humaines et sociales, ainsi qu’aux humanités numériques.
Le design sonore qui est un cursus en deux ans, (partenariat avec l'Ircam, l'Ensci et Laum) unique sur le territoire national au grade master, se dirige vers une co-diplomation avec l’Université du Maine pour un master en Sound studies.
Dès 2018 cette causalité entraîne un nouvel axe de recherche au sein du Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Maine (Laum) et le développement d’un doctorat. Une Biennale du son sera ouverte en avril 2016, affirmant ainsi le positionnement des acteurs académiques et industriels avec un fort ancrage territorial sur la problématique de l’acoustique et du son.