Myung-Joo Kim
participante
Paysage intérieur — face à l'immortalité

Paysage intérieur — face à l'immortalité, 2015
Sensible et intuitif, il n’y a pas de préméditation, pas de plan. Myung-Joo Kim utilise le dessin pour préparer son passage au volume et concrétiser ses pensées. Elle mélange différentes terres comme la porcelaine et le grès. Ses modelages sont enrichis par l’assemblage d’une accumulation d’éléments d’argile estampés dans des moules de plâtre. Les grappes de visages, les silhouettes happées, fondues, disparaissant, que l’on voudrait retenir, sont un cri contre la perte et l‘oubli. Face à ce travail, on hésite parfois, partagé entre séduction et une certaine répulsion. Le deuil est montré dans une dimension de continuité. Les corps, la peau, l’âme continuent à échanger même après la mort. Myung-Joo Kim ne supporte pas la faculté qu’a l’être humain à oublier. Elle a voulu, par ses «objets», mettre ses pensées en forme [pour ne pas oublier].

Paysage intérieur — face à l'immortalité, 2015

Paysage intérieur — face à l'immortalité, 2015